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Interview de Gérard et Denis Le Saint / LE SAINT

Au fi l des ans, l’entreprise familiale est devenue Groupe. Plusieurs fi liales ont rejoint l’aventure : Elbé Fruits & La Légumière, Armor Fruits, Bourguignon, Foissier, Terre d’Anjou, Devaud, F.L 44 et Top Atlantique (que l’on retrouve aujourd’hui sur les tenues d’entraînement des joueurs). Cette dernière couvre le domaine maritime et les produits de la mer. Une activité « Fleurs » a également été créée. Un développement exceptionnel toujours basé sur la même volonté d’être au plus près des clients et de satisfaire les besoins des consommateurs. Gérard et Denis Le Saint dirigent l’entreprise devenue très tôt l’un des partenaires majeurs du club. Entretien.

Comment est né le partenariat entre l'entreprise Le Saint et le Stade Brestois ?
En 1997, le club nous a contacté parce qu'il n'avait pas de survêtement pour attaquer la saison. Nous avions toujours l'image du Stade Brestois des années folles et ce n'était pas un souci de payer un jeu de survêtement. À l'époque, nous étions juste marchand de fruits, on avait qu'un seul site, on avait quelques abonnements au club et aujourd'hui cela fait 14 ans que l'on est partenaire, l'entreprise a grandi avec le club.


Vous êtes restés malgré les années difficiles ?
On a toujours aimé ce club avec les émotions qu'on avait pu vivre dans les années 80. Ici la devise c'est : « arrivé en bas, on ne peut que monter », on savait qu'un jour ça finirait par payer ! Mon frère dit toujours que « tous les jours, la roue tourne un petit peu », il faut juste laisser du temps au temps et ne pas brusquer les choses. Ces années en bas de l'échelle ont permis de construire des bases solides. À l'inverse de clubs comme Arles, Boulogne ou Grenoble qui sont projetés d'un coup et qui explosent en plein vol, chez nous, il y a un socle avec une équipe dirigeante d'expérience et un nombre conséquent de partenaires.


Comment avez-vous vécu la saison dernière ?
Comme tout le monde, nous étions euphoriques. Dès le mois de janvier, tout le monde y croyait, on était dans le bon wagon dès le départ et la solidarité à tous les niveaux a fait que tout s'est bien déroulé. Dans ces moments-là, il n'y a pas besoin de parler avec ceux qui attendaient ça depuis longtemps. Un petit sourire de Michel Guyot, un clin d'oeil de Pascal Robert, c'était un grand soulagement pour tout le monde.

 

Qu'est ce que ça change l'accession en Ligue 1 pour l'entreprise ?
L'image de l'entreprise a évolué, aujourd'hui nous sommes reconnus parce que l’on a des fournisseurs sur l'ensemble du territoire et que parfois ils nous appellent pour dire qu'ils nous ont vu à la télé, ça fait plaisir. Et puis sur le terrain, le rêve continue, on a tous « les gros » devant nous au classement et on est le premier « petit » ! Alex Dupont est autant un sorcier qu'un magicien, il mène son bateau avec classe ! On se disait qu'à un moment donné le conte de fée allait se terminer mais quand on voit cette belle ambiance à Le Blé…


Vous vous retrouvez en tant qu'entrepreneur dans les valeurs véhiculées par le club ?
Complètement, c'est le travail, le sérieux, l'esprit d'équipe, la rigueur, ce sont des valeurs typiquement finistériennes. Ce que l’on apprécie, c'est la disponibilité des joueurs, quand on les voit venir dans notre espace « partenaires » à Le Blé après le match et accepter les photos et les autographes, on sent que c'est naturel et qu'ils sont contents d'être là, si ce n'était pas comme ça, on le ferait savoir aux dirigeants!


Comment voyez-vous la suite de la saison ?
Si on reste rigoureux à domicile et que l’on prend quelques points à l'extérieur, ça va le faire naturellement. Si on peut finir à une dixième place avec un maintien assuré à quelques matchs de la fin, les joueurs pourront se lâcher et en profiter. Aujourd'hui on a un socle solide, on a la chance de savoir d'où on vient, on sait qu'il faut être très sérieux et garder les pieds sur terre.

 

Quelle est la nécessité pour les années à venir ?
Il faudra évidemment former des jeunes parce qu'on n'aura pas les moyens d'acheter des joueurs hors de prix ! Il faudra encore mobiliser le monde économique ; si aujourd'hui on a 550 partenaires, se fixer un objectif de 1 000 dans un nouveau stade me semble réaliste ! J'imagine aisément un stade de 25 000 places avec 15 000 places pour les entreprises ! Un stade plein, c'est trois ou quatre points en plus en fin de saison.


Quel est votre pronostic pour le match entre Brest et Caen ?
Je vois bien une victoire 2-0 pour Brest. Nous avons un site à Caen où nous sommes allés présenter nos voeux de bonne année, ils ne sont pas trop fiers (sourire) !

 

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